LES FALAISES DU LOT ET DU CÉLÉ

(Termes en couleur verte : voir le lexique en bas de page)

Avant de creuser leur vallée les deux rivières coulaient à la surface du causse en décrivant des méandres. Puis à partir du Pliocène et au Quaternaire, le réseau hydrographique s’encaisse notablement en raison d’un soulèvement d'en­semble du Massif Central et de ses marges. Le profil d’équi­libre du Célé et du Lot en a été modifié. Ils ont creusé leurs vallées dans les cal­caires durs et com­pacts du Jurassique qui forment les causses du Quercy, comme on l’observe très bien par exemple au niveau de Saint-Cirq-Lapopie pour le Lot ou de Marcilhac-sur-Célé.

Le tracé des méandres s’est encaissé sur place assez rapidement. Toutefois, au cours de son enfoncement la rivière a partout érodé davantage la rive concave, là où la vitesse de l’eau est plus élevée. Une autre conséquence de cet enfonce­ment est que le causse est dépourvu de cours d’eau à sa surface : ceux-ci ont suivi l’abaissement de leur niveau de confluence avec la rivière principale (Lot ou Célé), devenant ainsi les rivières souterraines qui aujourd’hui circulent un peu partout sous le causse.

Pour les observer :

Quitter Cahors par le D653 direction Figeac, et à Vers tourner à droite sur la D662 direction St Géry et St-Cirq-Lapopie. De belles falaises sont déjà visibles de part et d’autre de la route, dominant les rives concaves des méandres du Lot. Au lieu-dit Conduché vous avez le choix de vous engager à gauche dans la vallée du Célé par la D41 direction Cabrerets, ou de poursuivre tout droit dans la vallée du Lot, direction Cajarc. Les deux trajets longent de hautes falaises résultant de l’enfon­cement du Lot et du Célé, et sont riches en hauts lieux touristiques.